AD 42 5E44 Maître MATHEVON, Chazelles (42): 1° mariage le 1 février 1753 de
Joseph BEYRON 228 G8 avec Jeanne Marie MOLANDIER
Par devant le nõre royal soussigné et en la presence des témoins cy après
nommés, fut present Joseph BEYRON fils légitime d'autre Joseph BEYRON
ouvriers chapelliers habitants au lieu du Pinay parroisse de Chazelles sur Lyon,
et de Marie GIRAUD epoux advenir d'une part, et Jeanne Marie MOLANDIER aussy
fille legitime de deffunt Etienne MOLANDIER laboureur à son deceds demeurant
au lieu et parroisse de Viricelle et de deffunte Jeanne GONNET epouse advenir
d'autre part; lesquelles parties proceddantes savoir l'epoux de l'avis et autoritté de
sondit pere et l'epouse de celle de Jean Baptiste MICHON chapellier demeurant audit
Viricelle son tuteur et curateur tous deux icy presents et acceptants, se sont
promis prandre et epouser en vray et loyal mariage et pour cet effect se presenter
en face de notre mere sainte eglise pour y recevoir la benediction nuptialle
à la premiere requisition l'un de l'autre les solemnités duemt observées dans la
tams et aux paines de droit;
En faveur duquel present mariage, sest ledit BEYRON
pere estably, lequel de gré conjointement et sollidairement avec ladite GIRAUD sa femme
de luy düement autorisé à l'effect et vallidité des presentes; ont donné et constitué
à leurdit fils epoux susd. se acceptant de ladite autoritté et ce en dot et mariage
la somme de deux cent livres; payable ladite somme en quatre termes et payemt
egaux le premier un an après la majoritté dudit epoux, le second lannée
suivante ainsy continue annuellemt et consecutivemt jusques à fin de payemant, et
sans interests qu'après l'echeance de chaque terme; ladite constitution faite
par les dits mariés BEYRON et GIRAUD a leur dit fils chacun par egalle part et
portion et sans entandre l'ecriture du surplus de ses dits droits qui peut avoir et
espérer et pretendre en leurs biens et hoyrie
Se constitue ladite epouse de son
chef particullier tous ses biens et droits presents et advenir avec tous ses
habits nippes linges, le tout amiablemt evallués entre les parties après avoir le tout
veu et examinés du consentemant dudit epoux proceddant tousjours de la dite
autoritté à la somme de cinquante livres dont ledit epoux demeure dès à present
chargér tousjours de son consentemant sans qu'il soit besoint dautre quittance
que les presentes pour en faire la restitution à sa fiancée ainsy que de ce qui
se trouvera de ces droits ou qui de droit appartiendra le cas arrivant et pour
recevoir et exegiser les dits droits de l'epouse elle a de la dite autoritté fait et
constitué son procureur general et spécial sondit epoux auquel elle a
donné plain pouvoir de les percevoirs des detampteurs diceux et dans
passer quittances vallables lesquelles ell'a promis et ratiffié dès à present
declairant lesdits epoux et épouse qu'ils ne veullent se faire
aucun augment et gain de survie reciproque et quils y renoncent
expressemant; promet en outre ledit epoux d'habiller et en jouallier
son epouse suivant sa condiction ce qu'i luy demeurera propre et
acquit dès le soir des noces; ainsy convenu entre les parties promis
observer ny contrevenir à paine de tous dépents dommages et interests
par obligations de biens, soumissions, renonciations et clauses (nécessaires)
Faict et passé audit Chazelles maison de sieur François DUBOIS le fils
marchand boulanger, l'an mil sept cent cinquante trois
et le premier feuvrier après midy, en presence dudit DUBOIS
de Jean BEYRON tisserant, Jean Pierre BADOIL laboureur et
Claude GONNET maitre chappellier François GRANGY LIOUDON
ouvrier chapellier tous habitants en la ville et parroisse de Chazelles
et de Joseph et Joseph BEYRON pere et fils marchands demeurants
au lieu du Venets parroisse de Maringes, temoins requis
soussignés [Renvoi: dud DUBOIS] avec sieur Louis DELORME marchand voiturier aussy icy
present residant audit lieu; non les parties ny autres temoins
qui ont déclairés ne le savoir faire enquis et sommés soit controllés
DELORME Francois DUBOIS MATHEVON Nõre royal
Conllé a St Galmier le 5° feu.r 1753 receu trois livres douze sols D PUCHON