AD42 5E / 15bis / 383 Maître PAYET St Bonnet le Château
1 mars 1753: Donnation entre vifs de Jacques ORELLU 240 G 84>
pour sa fille Marie ORELLU à son entrée en religion
Pardevant le notaire royal au Baillage de Forest soubné et en présence des témoins cy après nommés
fut présent Jacques ORELLU laboureur hañt à Misériecq paroisse de St Nizier, lequel voulant seconder le pieux dessein de Marie ORELLU sa fille d'entrer dans la societté des filles dévouées à St Joseph habitantes au bourg dudit St Nizier, et lui donner un moyen favorable de vivre honnettement, suivant son état,
a donné comme donne par les présentes purement et simplement et par donnation entre vifs à toujours vallable à ladite ORELLU de l'authorité de sondit père ou besoin seroit acceptante la somme de cinq cents livres; deux habits complets sargette double; vingt bichets* de bled seigle mesure de St Bonnet le Chatel; un lit de montagne; un garderobe bois pin fermant à clef; six aulnes* toile battue et deux brebis,
laquelle somme et effets ledit ORELLU promet et s'oblige de payer à ladite ORELLU et aà ses associés et sur leur quittance solidaire scavoir d'huy en un mois prochain cent livres, un habit, cinq bichets de bled , garderobe, toile et lit (renvoi:) et brebis , dudit jour en un an trente livres avec l'autre brebis, et cinq bichets de bled; et ainsy continumant annuellement avec le surplus du susdit bled jusques après l'échéance de chaque terme,
au moyen de laquelle donnation et les hypothèques receues jusques au final requis, ladite ORELLU quitte et renonce au profit de sondit père acceptant à tous ses droits paternels, maternels, collatéraux, parts et portions d'augment loyalles echuttes généralement quelconques; en quoi que le tout consiste ou puisse consister en principaux et interets en la susdite donnation compris pour les droits paternels la somme de deux cents livres et le surplus pour maternels,
ainsy l'ont voulu les parties par promesse, serment, obligations, soumissions, renonciations et clauses requises et nécessaires
fait et passé audit St Nizier, maison de ladite société après midy le premier jour du mois de mars mille sept cents cinquante trois, en présence de Me Gérard FERRANDIN docteur en théologies, prestre et curé dudit St Nizier y résident; de Jean GENTIALLON laboureur hant audit St Nizier et de Georges BERGER aussy laboureur hant à Charolles paroisse dudit St Nizier, témoins, desquels ledit Sieur FERRANDIN et ledit GENTIALLON; non ledit BERGER qui avec les parties a déclaré ne scavoir signer de ce enquises et sommées.
FERRANDIN curé GENTIALLON PAYET notaire royal
contrôlé et enregistré à St Bonnet le onze mars 1753; receu 6 livres 16 sols.
Notes