Actes notariés   Famille BARASCUT

Etat civil de Roqueredonde Hérault

29 avril 1828 Mariage civil entre

Jean Baptiste BARASCUT et Elisabeth GEYSSE

L'an mille huit cents vingt huit et le vingt neuf- jour du mois d'avril, pardevant nous Jean BONNAFE maire officier de l'état civil de la commune de Roqueredonde, canton de Lunas,arrondissement de Lodève, département de l'Hérault, sont comparus

le sieur Jean Baptiste BARASCUT cultivateur âgé de trente trois ans né aux Gardies sur cette commune le vingt cinq novembre mille sept cents quatre vingt quinze, fils majeur et légitime de Jean Pierre BARASCUT aussi cultivateur et de Catherine MAURY, mariés demeurant aux Gardies d'une part,
et demoiselle Elisabeth GAISSE âgée de trente quatre ans six mois, et née le treze juin mil huit cents quatre vingt treze (note) à la métaierie de Gabiac ainsi qu'il a été constaté par l'acte de naissance de notoriété faite devant monsieur le jouge de paix du canton de Lunas en date du premier septembre la naissance de Jean Baptiste BARASCUT le premier homologué par le tribunal de première instance de l'arrondissement de Lodève le premier septembre mille huit cents vingt sept
et la susdite seconde Elisabeth GAISSE fille majeure et légitime de Jean Jacques GAISSE et de Margueritte NOUGARET mariés, lesdits GAISSE demeurant sur ce moment pour fermiers à la métérie du sieur BONNAFE ainé au Mas de Formit.
La susdite Elisabeth GAISSE qui à été homologuée par l'acte de notoriété délivré par le jouge de paix dudit canton à Lunas que le tribunal pour dit Jean Baptiste BARASCUT et Elisabeth GAISSE

lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projetté entre eux et toutes les publications et affiches ont été faittes devant les portes principalles d'entrée denotre maison commune les dimanches trois et dix février à heure de midy, pareilles affiches et publications ayant été faittes dans la commune d'Octon les mesmes jours trois et dix mesmeheure ainsy qu'il costatte par le certificat du maire de la commune d'Octon aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisons droit à leur réquisition.

Après avoir donné lecture de toutes les pièces cy dessus mentionnées et du chapitre six du Code intitullé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veullent se prendre pour mari et pour femme, chacun d'eux a répondu séparément et affirmativement qu'ils veullent se prendre pour mari et pour femme,
je déclare au nom de la loi que les dits Jean Baptiste BARASCUT et Elisabeth GAISSE sont unis en mariage de quoy avons dressé le prézent acte en prézence et du consentement dudit Jean Jacques GAISSE père de la future épouse et aussi que de Catherine MAURY veuve BARASCUT aussi qu'elle a donné le consentement à son dit fils et encore en prézence de Jean Baptiste VERNHES âgé de souaxante cinq ans, propriétaire foncier domicilié à (.) et de Jean JAOUL âgé de trante ans, propriétaire foncier domicilié aux Gardies et de Jean CROS âgé de vingt sept ans, domicilié à Tieudas et de Pierre ALBANIAC âgé de cinquante ans propriétaire foncier domicilié Térounon(?) lesquels ont signé avec nous le prézent acte après que lecture leur a été faitte, non le père de l'épouse ny la maire de l'époux ny lesdits époux pour ne savoir de ce requis après que lecture leur a été faitte de l'acte du mariage et lesdits témoins ont signé avec nous.

VERNHES,   ALBANIAC,   JAOUL,   CROS,   BONNAFE maire.

Note

  • Elisabeth GEYSSE? Le BMS du Mas de Mourié ne s'arrête pas en 1792/93 et contient en dernier acte le baptème suivant:

    le trezième avril de l'an 1794 a été baptisé Elisabeth gaisse fille légitime et naturelle de jean jacques gaisse et de marguerite nougaret de gabiac paroisse de mas de mourié diocèze de béziers naquit le troisième dudit mois son parrain à été arlabosse et sa marraine margueritte boyer habitante de nougaret lesquels requis de signer ont dit ne savoir ont été presents et nous nous sommes signé

    aninat j. jose prêtre curé

    Y a t-il eu une seconde Elisabeth; c'est possible puisqu'il y a 10 mois d'écart mais pourquoi deux fois le même prénom ? Cela expliquerait le fait que la marraine (Margueritte) n'ait pas donné son prénom à sa filleule: elle aurait été en fait la représentante de la vraie marraine, la "grande soeur" Elisabeth.
    En tout cas, cet acte a été enregistré bien tard, peut-être de façon clandestine en pleine Terreur. Il se peut en ce cas qu'il ait été fait un an plus tard, avec une erreur de date.